Depuis quelques mois, les prix du gaz ont atteint des records historiques qui ont fortement impacté le prix à la pompe du GNV alors même qu’Energ’iV est en plein déploiement d’un réseau de stations GNV sur le département d’Ille-et-Vilaine. Au-delà de cette conjoncture actuelle défavorable, Energ’iV gage sur le développement d’un mix énergétique et sur les mobilités alternatives en déployant un réseau public, ouvert à tous, de recharge rapide au GNV et BioGNV.

Une hausse conjoncturelle mondiale des prix du gaz

Plusieurs facteurs expliquent cette hausse historique : des tensions géopolitiques avec la Biélorussie et l’Ukraine, la vague de froid inattendue en Europe du Nord qui a fortement impacté les stocks de gaz européens, la hausse spéculative des prix du CO2, la reprise de l’activité post-Covid, etc. Tous ces facteurs réunis ont entraîné une tension sur les marchés de l’énergie qui s’est matérialisée par une hausse spectaculaire des prix du gaz. Cela explique également la répercussion sur les tarifs du GNV proposés par Energ’iV avec une hausse de 200% du prix à la pompe.

Une stratégie à long terme

En dépit de ce contexte actuel défavorable, Energ’iV continue le développement de son réseau de stations d’avitaillement publiques afin de couvrir le territoire bretillien de façon cohérente avec les déplacements des transports routiers, ainsi qu’avec le reste de la Bretagne.

Développer la filière GNV répond à des objectifs régionaux et nationaux, de transition énergétique et mobilité durable. Ce carburant présente également des atouts environnementaux face au gazole en réduisant les Gaz à Effet de Serre (GES) de l'ordre de 10 % pour le GNV et de l'ordre de 90 % pour le BioGNV, tout en participant à baisser les polluants atmosphériques de l'ordre de 70 % pour les NOx (Oxydes d'Azote) et la quasi-totalité des émissions de particules.

Le choix d’une filière GNV s’inscrit dans une logique de territoire en soutenant le développement de la méthanisation et en participant à la mise en place d’un nouvel écosystème de production et d’utilisation de carburant vert, 100 % renouvelable, produit localement par la valorisation d’effluents d’élevage et de déchets.

Enfin, la stratégie dépasse les frontières régionales et nationales pour rejoindre les objectifs européens :

• atteindre une part de 3 % des poids lourds roulant au gaz d’ici 2030
• viser une part de 20 % du BioGNV dans la consommation de GNV en 2023 (sources : Programmation Pluriannuelle de l'Energie, Ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer, Décembre 2016)

Comment votre entreprise soutient le développement de la mobilité bas-carbone ?

« Linévia est une entreprise familiale indépendante de transports de voyageurs de l’Ouest. Elle intervient pour le compte de Rennes Métropole qui a souhaité que ses prestataires renouvellent leur flotte de bus et autocars en utilisant un carburant bas carbone. Linévia a fait le choix du Gaz naturel et plus particulièrement du BioGNV (Gaz Naturel issu de biomasse) afin d’être en cohérence avec sa politique environnementale globale.  Elle va ainsi acquérir 26 bus et autocars entre mai 2022 et début 2023 et aura sa propre station de recharge lente pouvant recharger une trentaine de véhicules. L’entreprise utilisera également la station de Chartres-de-Bretagne installée par Energ’iV et qui fournira le gaz pour avitailler ses cars « à la place » en charge lente. »

Pourquoi avoir fait le choix du GNV et notamment le BioGNV ?

« Linévia n’est pas fermée aux autres énergies mais considère le BioGNV comme le plus efficient :  il est produit localement et nourrit ainsi l’économie locale. La notion d’économie circulaire prend ici tout son sens. Il est considéré comme renouvelable et son utilisation réduit de 90% les gaz à effets de serre. Le BioGNV permet ainsi d’éviter, de réduire, et de compenser.

La situation actuelle sur les prix est inédite et conjoncturelle. Même si le BioGNV est plus cher, il profite là aussi à l’économie locale. Cela ne doit pas être un frein à la transition énergétique. Ceux qui souhaitent vraiment y contribuer, doivent voir au-delà des a priori et arrêter d’attendre. Il s’agit là de l’opportunité de montrer que la profession a des réponses à la mobilité bas carbone. Et c’est aussi au travers des échanges au sein du réseau de la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs (FNTV) que les mentalités évoluent.

 Pour conclure : « Il suffit d’un zeste de défi associé à la passion du métier de transporteur ! »